Les applications des technologies numériques se sont imposées dans les domaines de la recherche liée au patrimoine et sa gestion. Que ce soit dans le cadre de travaux de recherche (développement des bases de données) ou dans le cadre d’un dialogue entre acteurs professionnels et non-professionnels, les applications numériques permettent une mise en accessibilité universelle des patrimoines. Il en est ainsi du projet, porté par le Google cultural Institute en partenariat avec l’UNESCO, de restitution numérique du patrimoine mondial à l’aide de la technologie panoramique Google Street View. Des projets à des échelles bien plus modestes permettent également de donner accès à certains « objets » patrimoniaux dont la nature ou les interactions avec les contextes locaux ne permettent pas de les déplacer sans les dénuer de tout ou une partie de leur sens.

 

Au sein de territoires labelisés « Géoparc » ou « Parc naturel », les applications numériques constituent une source d’innovations foisonnantes pour des activités et des supports de médiation (applications mobiles, dispositifs interactifs, etc.), ainsi que pour des projets novateurs de valorisation des patrimoines (on peut citer par exemple, dans le domaine de la cartographie, les nombreuses déclinaison innovantes des Systèmes d’Information Géographique (SIG) qui permettent aujourd’hui la mise en place de véritables musées virtuels), que ce soit à destination des publics consommateurs ou des populations locales du territoire.

 

Nous présentons ci-dessous deux exemples : les balades numériques développées en France à Roquefort, dans le parc naturel régional des grands Causses, ou encore les deux Gigapixels de la dalle gravée d’Azrou Klane (Maroc) réalisés par l’agence de photographie de Martin Loyer, dans le cadre du programme Geopark-H2020.

Géovalorisation & numérique