"L'habitat marquisien est un exemple d'adaptation à la morphologie particulière des îles, conforme, dans son principe fondamental. à la tradition culturelle des Océaniens, de la perception par les Polynésiens. De cet environnement qu'ils façonnent à l'analyse scientifique de l'archéologie qui décrypte ce « paysage culturel», cet article évoque le fructueux dialogue que l'archéologue entretient avec les populations insulaires. Il discute également du rôle du chercheur archéologue dans la redécouverte et la valorisation de ce patrimoine ancien pour renforcer l'identité océanienne d'une société en mutation." (Ottino, 2014, pp.81-90)


Isolement, individu et communauté

L’archipel des îles Marquises, à 1500 km au nord-nord-est de Tahiti, est l’archipel le plus isolé de toute masse continentale. Ses 6 îles principales constituèrent une terre d’accueil et d’implantation durable, aux alentours de 800-900 AD. Ce fut aussi une étape dans l’exploration du Pacifique qui, plus au nord, mena les anciens Polynésiens à la découverte des îles de la Ligne et des Hawaii. Sur un espace terrestre restreint de 1300 km2, la démographie y atteignit, à la veille de l’arrivée des Européens (fin 16ème et surtout 19ème s.) 80 000 habitants (les estimations varient de 50 000 à 100 000, voire davantage. La période du Contact provoqua une terrible chute démographique, avec à peine 2080 habitants en 1926). Cette ancienne densité de population traduit indiscutablement une très belle réussite humaine avec des pratiques de subsistances particulièrement judicieuses, bien adaptées à son environnement.

Ces îles, au relief très jeune, dépourvues de récifs barrières, donc de lagons, sont creusées de vallées encaissées, bordées de hautes falaises s’interrompant à l’ouverture de vallées souvent étroites. Tout concourt à en faire un univers compartimenté en territoires localisés autour de cours d’eau pérennes, assurant des cultures variées, vitales à l’existence des groupes humains. Ceux-ci s’y développèrent avec une conception particulièrement jalouse de leur territoire et de leur indépendance, à l’image du relief difficile, rude et ouvert sur l’océan. Chaque groupe, aussi réduit soit-il, se devait de former une entité viable avec les connaissances nécessaires à son existence. A l’image du macrocosme, de l’île, la vallée, la tribu, la parentèle, voire l’individu se devait d’avoir les connaissances nécessaires pour assurer sa survie, du moins un temps. Chacun avait ainsi une capacité d’indépendance indéniable, ce qui n’excluait nullement la solidarité et le besoin de communauté, dans laquelle il pouvait s’épanouir pleinement. Aussi indépendant soit-il, l’individu était intimement lié à une chaîne familiale et intergénérationnelle, sans laquelle il avait peu de sens. Être social par excellence, c’est le groupe qui assurait sa légitimité, le confortait et le valorisait dans sa spécificité, le « complétait » d’une certaine façon. Ainsi malgré, ou grâce, à la dispersion des Marquisiens sur l’ensemble de leur territoire archipélagique, réparti en autant d’îles et de vallées disponibles et donc en relatives petites communautés, d’une centaine à plusieurs centaines d’individus, ces groupes humains, issus d’une origine et d’ancêtres communs, conservèrent toujours le besoin de relations et de contacts, plus ou moins harmonieux.

Ce caractère marquisien, d’indépendance et de solidarité, en partie tributaire d’un environnement particulier, s’explique aussi par l’éloignement de ces îles. Après une longue période de peuplement et de développement, l’irruption de la phase coloniale, puis l’époque post-coloniale, conforta ce caractère. Les difficultés d’atterrages, l’extrême rareté de bons mouillages, les difficultés de communications par la terre, ou par la mer, tout contribua à faire de ces particularités un handicap, tant géographique, qu’économique et politique. Peu après l’annexion des Marquises par la France en 1842, l’archipel fut délaissé pour Tahiti qui s’avérait bien plus grand, plus abordable et plus facile d’implantation, plus central, sur le trajet des circuits maritimes reliant Panama, les îles de la Société et la Nouvelle-Calédonie. L’archipel fut donc délaissé tant par les militaires que les civils, avec une population sur le point de s’éteindre, comme on le pensait au 19ème siècle, avant l’intervention du Dr. Rollin qui permit un redressement démographique vers 1920.

Distances, faiblesse démographique actuelle (environ 9 000 habitants dans une Polynésie française qui en compte 260 000), éloignement géographique et politique tant de la France que de Tahiti, l’archipel délaissé ne put compter que sur lui-même. Ce caractère indépendant et cette situation sont aussi à l’origine d’une défiance vis à vis de l’autorité, qui plus est si elle est extérieure, à la vallée, l’île, l’archipel… Cet éloignement, cette distance entre Marquises et Tahiti fut ressenti comme un abandon. Mais, avec le temps, ce qui était un handicap permit, peut-être mieux qu’ailleurs en Polynésie française, la préservation de la culture (ce qui avait survécu à l’hémorragie démographique) et de l’environnement de ces îles, auquel les modes de vie et la culture sont étroitement liés. Ce handicap évolua ainsi progressivement en « avantage », en atout. Ce qui était lointain, peu accessible, perdu, rude, austère…, qui plus est associé au « sauvage », voire au « cannibale »… assurait ainsi une authenticité préservée de la civilisation importée qui, ailleurs, dénaturait les lieux et les êtres. C’est ce qui guida, au 19ème siècle, certains navigateurs, écrivains et artistes européens vers ces rivages éloignés. Ce fut, au tout début du 20ème, le cas de Gauguin et, 75 ans plus tard, de Brel. Tous deux reposent sur un versant qui domine la baie de Atuona à Hiva Oa.

L’archipel isolé, éloigné de tout, devenu une nouvelle patrie centrée sur elle même : Terre des Hommes -Henua ‘Enana ou Fenua ‘Enata-, savait de longue date qu’il ne fallait pas compter sur l’extérieur, mais avant tout sur ce que l’on avait en soi et chez soi. Cet état d’esprit fut ressenti et exprimé avec justesse par Jacques Brel dans son « gémir n’est pas de mise aux Marquises… ». Après cet abandon des instances extérieures, un autre fait allait éprouver les Marquisiens. Leur destin leur avait été dérobé, du moins une part de leur population et de leur culture, mais il restait des hommes, des femmes, un pays, une culture, une langue… Le français avait été imposé à l’école, mais cette fois c’est le tahitien que le gouvernement polynésien voulait imposer, dans l’administration, l’enseignement… Or s’il était connu, par la radio, les journaux, la télévision…, beaucoup ne le maîtrisaient pas suffisamment et cette nouvelle disposition allait pénaliser les Marquisiens, à l’école, les études, la recherche d’un emploi… Beaucoup se levèrent alors pour défendre leur langue, contre une nouvelle hégémonie qui s’imposait, de nouveau et encore, de l’extérieur. La défense de la langue s’accompagna d’une prise de conscience de leur propre culture, de leur identité et aussi du besoin de se retrouver, de faire quelque chose ensemble, alors que l’on est peu nombreux et dispersé. Ce besoin alla de pair avec la volonté de ne pas disparaître, de se réunir, d’échanger pour survivre, mieux exister, être plus fort en étant ensemble, partager ses savoirs, ses chants, ses danses… C’est ainsi que la première association culturelle marquisienne naquit  en 1978 : le Motu Haka no te Fenua Enata, l’association des îles Marquises, fortement portée par Mgr H. Le Cleac’h, résidant sur l’archipel. Aujourd’hui fédération avec des associations sur chaque île de l’archipel, Motu Haka est à l’origine des festivals des arts des Marquises, le mata va’a, l’œil ouvert, le regard éveillé… dont le premier se tint à Ua Pou en 1987 et le dernier à Tahuata en décembre 2017. Le prochain, le 14 ème, aura lieu à Ua Pou fin 2019.

Culture, festivals des arts et archéologie réconciliée

Les festivals marquisiens sont donc initiés par les Marquisiens et orientés pour eux-mêmes, et non pas pour l’extérieur. Le visiteur peut bien sûr y participer, accompagner, il n’y a pas de rejet. Ces festivals, à usage interne d’abord et avant tout, ne peuvent se faire qu’avec la participation de chacun ou, déjà, de quelques-uns. Ils obligent, comme toute activité importante, à faire ensemble, à un travail partagé et associatif, qui pallie aussi au manque de moyens. Les réseaux familiaux, amicaux, associatifs, religieux… jouent leur rôle et permettent de mener à bien ces projets d’envergure. Le temps, la patience, l’observation et la participation, permettent à d’autres de s’y familiariser, d’y adhérer et de s’y impliquer. Le festival du passage à l’an 2000, qui eut lieu à Nuku Hiva, entérina son succès et lui donna une ampleur régionale. La médiatisation de ces événements leur permit d’être connus à l’extérieur des Marquises, et bien au-delà de la Polynésie française. Cet archipel, avec sa population et sa culture, peu ou pas connus, dévalorisés par l’Histoire et la vie moderne, acquérait ainsi une reconnaissance, une place, une visibilité qu’il n’avait jamais eu auparavant. Avec d’autres éléments artistiques, sociaux et scientifiques (sculptures, documentaires, voyages, articles, livres, tourisme…, archéologie, ornithologie, botanique, océanographie…), ces festivals ont permis de souder les Marquisiens, de parler d’une seule voix, bien que plurielle, et ainsi d’acquérir enfin une place au sein de la Polynésie française. Cette reconnaissance assure aussi un avenir à l’archipel. Alors qu’auparavant il n’en avait pas, des projets communs peuvent dorénavant émerger, qui s’appuient sur une culture, un héritage, un patrimoine longtemps dévalorisés, ignorés ou sous-estimés. L’émergence sur la scène internationale est sans doute à l’origine de projets communs, de grande envergure comme ceux menés sur la biologie marine de ces îles et auxquels ont participé plusieurs organismes de recherche internationaux, sous l’égide de l’AAMP (Agence des aires marines protégées), ou encore le projet d’inscription de l’archipel au Patrimoine Mondial de l’Unesco. L’organisation de la communauté de communes des Marquises (CODIM) en 2011, la première de la Polynésie française, comme d’autres projets en cours, traduisent la réalité de cette émergence de l’archipel, de son patrimoine, dans le monde actuel.

Parallèlement à ce qui a été appelé le renouveau culturel des Marquises, manifesté notamment par ces festivals des arts, l’archéologie a accompagné et suscité l’intérêt pour les patrimoines culturel et naturel, étroitement mêlés. C’est notamment par l’affectation sur place d’un archéologue de l’IRD que cette implication archéologique devint patente. Auparavant, quelques archéologues y avaient séjournés, R. Suggs en 1957, Y. Sinoto dans les années 60 pour ne parler que des plus connus. D’autres archéologues y effectuèrent des séjours plus ou moins longs, ainsi que des personnes entre chercheurs, aventuriers et « chercheurs de trésors » (T. Heyerdhal, F. Mazière, F. Ollier…). À l’époque, l’archéologie, comme ceux qui s’en prévalaient, exigeait la découverte d’artefacts que l’on exhumait pour étudier cette culture, par des analyses effectuées à l’extérieur. Ces objets alimentaient également les collections de références des musées, et des collections privées, d’autant plus que tout « farfouilleur » se disait archéologue. Nombre d’objets étaient aussi donnés, vendus, échangés, pris, volés… Leur présence ailleurs, alors qu’ils manquaient sur place, ou n’existaient plus, leur départ ou disparition vers l’extérieur, la focalisation sur l’objet…, tout ceci rendit le Marquisien suspicieux vis à vis des archéologues (qu’ils le soient réellement ou non) et de l’archéologie.

Aussi « archéologiser » aux Marquises n’était pas toujours bien vu et d’autant plus que les autorisations officielles sont obtenues de Tahiti, à 1500 km de là. Tout contribuait à se méfier d’une discipline venue de l’extérieur, qui ne répondait à aucune demande ou besoin local. Sa justification émanait d’instances lointaines. C’est ainsi qu’en dehors de quelques fouilles, la recherche archéologique se porta sur les sites de surface, abondants, visibles et accessibles : plates-formes lithiques surélevées ou paepae, qui portaient autrefois des constructions en matériaux végétaux, sites religieux -me’ae-, ensembles communautaires -tohua-, fosses-silos -ua ma- pour conserver la pâte des fruits de l’arbre à pain (qui assuraient la nourriture de base des Marquisiens), alignements de pierres, murets, terrasses de culture… Les structures repérées durent être dégagées d’une part de la végétation afin d’être étudiées. Ceci permit de les découvrir, de mieux les voir, les comprendre car la densité de la végétation les occultait et ne permettait pas d’observer les associations, les continuités, les agencements. L’ampleur des structures, comme celle de leur organisation, échappait en fait à un premier regard et ne se révélait que progressivement, après un long et patient travail de dégagement, d’observations, de relevés et d’études. L’archéologie permettait ainsi de révéler ces structures lithiques de surface et, ce faisant, de les mettre en valeur. Au lieu de fouiller pour prendre et révéler après, plus loin, sous d’autres cieux, cette archéologie permettait de découvrir et révéler sur place sans prélever, de mettre au jour et en valeur.

Contrairement à d’autres recherches ou visites qui s’étaient soldées, pour les habitants, par des objets pris et partis au loin, là, on s’intéressait à ce qui n’avait pas été pris, à ce qui existait encore sur place. Ce qui restait et n’avait pas été emporté avait de la valeur, du sens. Cela permettait de re-découvrir tout un pan de culture négligée, de voir, s’étonner et apprécier l’ampleur de ce qui se découvrait sans s’appauvrir. Au contraire, au fur et à mesure des travaux, la mise au jour prenant de l’ampleur, les restaurations se poursuivant, la végétation elle-même s’organisant par le simple fait d’y travailler, le site au lieu de s’appauvrir, s’organisait, s’enrichissait, comme le regard de celui qui y participait. Tel amas de pierres redevenait une structure qui avait une qualité de construction que l’on n’imaginait pas, elle avait en outre une fonction qui pouvait se comprendre et même s’éprouver parfois. Tel arbre traduisait d’anciennes plantations, tel alignement les vestiges d’anciennes constructions détruites ou, au contraire, en cours d’élaboration, tel bloc ou gros rocher portait des pétroglyphes que l’on ignorait, cachés sous l’éboulement d’un mur, l’effondrement d’un arbre, ou simplement la mousse et l’insuffisance d’observations antérieures… Ces travaux de prospections, de relevés, de dégagements, puis de restaurations et de constructions de ha’e (case, maison…) sur ces plates-formes de pierre, en révélant et redonnant visage et sens à des ruines, favorisent progressivement une familiarisation, un intérêt menant à une appropriation de la recherche archéologique et une ré-appropriation de sa propre culture occultée par le temps, la végétation, l’oubli et la dévalorisation effectuée avec la période historique et jusqu’à nos jours. Ces travaux permirent ainsi une réconciliation de la population avec son propre passé, son territoire, sa culture et son identité, mis à mal par l’Histoire, une réconciliation avec son environnement, sa beauté, sa valeur, sa signification, une réconciliation avec soi-même surtout, créant du lien, de la continuité, de la cohérence entre le passé et le présent, le présent et l’avenir. Ces travaux permirent également une réconciliation avec l’archéologie elle-même, qui d’un statut extérieur et peu flatteur (fouilles pour trouver des objets que l’on emportait ailleurs), s’avérait être utile et pouvoir être acceptée, adoptée par les gens du pays.

Cette archéologie intégrée, de réconciliation, par l’étude, la mise au jour et valorisation de plusieurs sites de grande ampleur sur différentes îles, demande du temps et ne peut hélas accompagner toutes les demandes, faute d’archéologues et d’investissements. Les recherches de terrain, les études et restaurations de sites, dont ceux qui se prêtent particulièrement à recevoir les festivals des arts des Marquises, soit les tohua, avec les structures alentours qui leur étaient associées, ont donc permit une ré-appropriation de ce passé et de ces sites au sein de leur environnement, avec une utilité, un usage quasi immédiat par les préparatifs, cérémonies et journées de festival qui s’y déroulaient.

Ces sites archéologiques, qui mêlent admirablement bien culture et nature, avec des structures restaurées et des arbres souvent impressionnants par leurs dimensions, et leur âge, se prêtent à merveille à ces festivités culturelles et à l’esprit tant des participants que des visiteurs. Ils retrouvent ainsi le rôle d’antan qu’ils avaient en fait : réunir un grand nombre de personnes, se remémorer les récits mythiques et les ancêtres, l’origine et l’histoire de son peuple, transmettre cette mémoire aux jeunes… Le but était aussi de montrer la beauté et la majesté des lieux, des biens et des êtres, de se régaler à satiété de l’opulence des mets… Il s’agissait aussi de se surpasser et ressouder les liens entre soi, entre soi et les invités, de rencontrer, échanger, confirmer des contacts qui confortaient la cohérence du groupe et assuraient des relations ultérieures. Ces festivités étaient d’importance, tant pour l’existence présente des participants que pour leur avenir. Elles ponctuaient le quotidien et annonçaient des échanges futurs… Actuellement, en dehors de l’aspect festif, on retrouve toutes ces caractéristiques et c’est sans doute pour cela que ces grandes réunions collectives ont tant de succès. Elles permettent aux jeunes, aux adultes, aux plus âgés d’y participer et retisser les liens distendus par le temps et l’isolement, d’y acquérir ou affirmer un rôle, une importance d’autant plus grande qu’elle est aujourd’hui relayée par les médias.

En dehors de ces grands moments de festival, qui durent peu de jours, ces sites ne restent pas inutilisés. Ils accueillent des délégations venues de l’archipel, de la Polynésie ou de bien plus loin. Nombre de visites politiques font un détour sur ces sites que l’on montre avec fierté et qui favorisent un échange, une demande pour la poursuite des travaux ou pour tout autre projet communal ou associatif. Ils offrent un cadre plus naturel, plus « authentique et traditionnel » à des échanges qui permettent de parler d’actualités, d’avenir et de projets. Ils montrent aussi que le travail effectué traduit une volonté locale, qui n’attend pas l’extérieur pour faire. C’est pour cela que certains de ces sites, peut-être davantage dans les vallées qui ont moins de moyens que celles qui concentrent la majorité de la population, sont toujours entretenus et utilisés pour toute occasion demandant un accueil collectif.

 

OTTINO, Pierre, 

MNHN & IRD: PALOC, Paris, France

Pour aller plus loin

Ottino-Garanger, P., 2014 - Archéologie partagée, réappropriation des sites et renaissance culturelle aux iles Marquises. Galipaud J.-C.& Guillaud D., Une archéologie pour le développement, Marseille : La Discussion, pp.81-90

Ottino-Garanger P. et M.-N., 1998 - Le tatouage aux îles Marquises, Te patu tiki. Singapour. Gleizal Ch. éditeur, 303 p., Éditions Millet D.

Tribouillard Cl., 2012 - Nouvelles technologies : l’estampage micrométrique. Archéologia 501 : 8-9