Voici les définitions des termes du lexique commençant par les lettres K à O

 

 

POUR CITER LE PRÉSENT LEXIQUE :

Lexique de termes en relation avec le géopatrimoine et les géoparcs, extrait de: DA LAGE Antoine, GIRAULT Yves, JUHÉ-BEAULATON Dominique, LUXEREAU Anne, ROBBE Pierre, ROUSSEL Bernard. Dictionnaire des mots du patrimoine, approche encyclopédique et critique (à paraître), en spécifiant la date de consultation.


LANGUE RÉGIONALE, n.f.

     Déf. : Idiome qui, dans un pays, est ou a été parlé seulement dans une région.

     Note : 1. Une langue régionale peut être perçue comme un particularisme et faire l’objet de revendications identitaires, politiques et patrimoniales ; certains peuples souhaitent que leur langue, qualifiée de langue régionale, soit reconnue comme une langue nationale. 2. Certaines langues régionales sont enseignées ou ré-enseignées dans un but de pérpétuation et de transmission.

     V. A. : Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, dialecte, parler, patois.

     Dom. : anthr. soc. — art viv. — cult. — dr. — écon. — ethn. — géogr. — hist. — ling. — patrim. — sociol. — sc. pol.

 

 

LAPIDARIUM, n.m.

     Déf. : 1. Collection d’objets en pierre, plus ou moins ouvragés (mégalithes, éléments architecturaux, sarcophages, stèles, ex-voto, statues…). 2. Espace d’exposition (couvert ou à ciel ouvert) hébergeant de telles collections.

     Note : 1. Ce terme ne s’applique pas aux collections des outils de pierre issus des différents âges de la Préhistoire (pointes de flèches, bifaces…), ni aux collections de pierres précieuses. 2. Certains lapidariums s’apparentent plutôt à de simples accumulations d’objets relativement communs, alors que d’autres sont organisés en véritables musées lapidaires et peuvent abriter des pièces exceptionnelles ; d’autres encore sont conçues comme des installations paysagères ou artistiques pérennes ou non, incluant parfois des créations qui ne sont pas en pierre. 3. Ne pas confondre avec les musées de lapidaires, présentant des productions artisanales façonnées par des tailleurs de pierre précieuses (les lapidaires).

     V. A. : archéothèque, gemmothèque, géopatrimoine, glyptothèque, patrimoine archéologique, patrimoine architectural, patrimoine funéraire, ossuaire, patrimoine lithique, patrimoine ordinaire, patrimoine préhistorique, patrimoine religieux, patrimoine statuaire, vieilles pierres.

     Dom. : archéol. — archit. — bx arts — cult. — ethn. — génét. — géol. — hist. — muséol. — patrim. — tour.

 

 

LISTE DU PATRIMOINE MONDIAL, n.f.

     Déf. : Inventaire officiel des biens culturels, biens naturels et biens mixtes dont la « valeur universelle exceptionnelle » a permis à l’Unesco de les reconnaître comme éléments du Patrimoine mondial, au titre de la convention de 1972.

     Note : 1. Etablie sur la base de listes indicatives nationales, la Liste du patrimoine mondial se décompose en deux listes : une liste du patrimoine mondial et une liste du patrimoine mondial en péril. En 2013, la première s’est enrichie jusqu’à atteindre 981 biens et la seconde 44 biens. 2. L’inscription d’un bien sur la Liste du patrimoine mondial, son classement dans l’une des deux listes ou sa radiation font toujours l’objet de tractations entre le pays concerné et d’autres Etats membres du Comité du patrimoine mondial, sous l’arbitrage de l’Unesco en lien notamment avec les tensions géopolitiques. 3. Un bien initialement inscrit sur une liste peut, par la suite, être inscrit sur l’autre, soit à la suite d’expertises et d’évaluations, soit à la demande du pays concerné. En effet l’inscription d’un bien sur la liste du patrimoine mondial en péril peut être considérée comme présentant quelques avantages en terme de d’exposition médiatique et de financements ou, a contrario, être ressentie comme dévalorisante pour l’image du pays concerné.

     V. A. : Convention du patrimoine mondial, ICOMOS, Union internationale pour la conservation de la nature.

     Dom. : anthr. soc. — archéol. — archit. — art viv. — bx arts — cult. — dr. — écol. — écon. — envir. — géogr. — géol. — hist. — paléont. — patrim. — prot. nat. — sc. pol. — tour.

 

 

LISTE DU PATRIMOINE MONDIAL EN PÉRIL, n.f.

     Déf. : Au sens de la Convention du patrimoine mondial (1972), partie de la « Liste du patrimoine mondial » constituée des biens considérés en danger.

     V. A. : liste du patrimoine mondial, liste indicative.

     Dom. : anthr. soc. — archéol. — archit. — art viv. — bx arts — cult. — dr. — écol. — écon. — envir. — géol. — hist. — paléont. — patrim. — prot. nat. — sc. pol. — tour.

 

 

MILLEFEUILLE PATRIMONIAL, n.m.

     Déf. : 1. Expression imagée parfois utilisée pour qualifier la gamme de mesures de protection s’appliquant concomitamment à un même type de patrimoine. 2. Expression imagée parfois utilisée pour qualifier l’ensemble de domaines souvent divers, au titre desquels un même objet peut être considéré comme patrimonial. 3. Expression imagée parfois employée pour caractériser la diversité des intervenants qui concourent ou interfèrent dans les processus de patrimonialisation. 4. Expression imagée parfois utilisée pour qualifier l’ensemble d’époques historiques, de civilisations ou de styles artistiques et architecturaux qui, successivement, ont façonné le caractère patrimonial d’un même monument, d’une même localité ou d’une même contrée et y ont laissé des traces apparentes.

     Note : 1. Au sens n° 1, parler de millefeuille à propos du patrimoine est une manière de suggérer la complexité ainsi que le caractère hétéroclite et sectoriel des dispositifs protecteurs évoqués. Un exemple patent en France est le cas des centres villes historiques, pour qui ce millefeuille comprend notamment les secteurs sauvegardés, les zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager, les aires de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine, auxquels peuvent se surajouter les sites du Patrimoine mondial. 2. Au sens n° 2, on peut citer le vin et l’activité viti-vinicole, pour lesquels ce millefeuille réunit aussi bien les patrimoines paysager, agricole, pédologique et œnologique, que les patrimoines artistique, folklorique, historique et, plus généralement, culturel. 3. Au sens n° 3, toutes les instances de concertation pour la protection d’un patrimoine quel qu’il soit, peuvent réunir des représdentants de l’État, des collectivités territoriales, des organismes socioprofessionnels, du monde associatif, ainsi que des experts, des personnalités locales, voire des représentants des grands aménageurs. 4. Au sens n° 4, la Sicile et l’Andalousie en sont des exemples : elles regorgent notamment de vestiges patrimoniaux de l’Antiquité gréco-romaine, du monde arabo-musulman comme de l’art baroque.

     V. A. : hyperpatrimonialisation, surlabellisation, surpatrimonialisation, surprotection.

     Dom. : agron. — anthr. soc. — archéol. — archit. — art viv. — bx arts — biol. — cult. — dr. — écol. — écon. — envir. — ethn. — génét. — géogr. — géol. — hist. — ling. — muséol. — paléont. — patrim. — prot. nat. — sociol. — sc. pol. — tour.

 

 

MINÉRALOTHÈQUE, n.f.

     Déf. : Lithothèque spécialisée dans les minéraux.

     Note : 1. Terme peu usité, alors que les appellations « collection de minéraux » et « collection de minéralogie » sont d’usage courant. 2. Les minéralothèques peuvent être mises en valeur par des expositions de cristaux et minéraux. Des manifestations telles que les bourses aux minéraux sont des occasions pour les amateurs d’enrichir leur minéralothèque particulière. 3. L’engouement excessif pour de telles collections peut conduire au pillage de gisements, voire au saccage de leurs sites.

     V. A. : collection de référence, fossilothèque, géodiversité, géothèque, patrimoine géologique, patrimoine minéralogique.

     Dom. : archéol. — archit. — bx arts — biol. — écol. — écon. — envir. — géogr. — géol. — hist. — muséol. — paléont. — patrim. — tour.

 

 

MISE EN VALEUR, n.f.

     Déf. : 1. Processus qui a pour effet de révéler, singulariser ou accroître l’intérêt porté à une chose matérielle ou immatérielle, d’origine naturelle ou anthropique : objet, taxon, monument, milieu, paysage, territoire, idée, art… 2. Amélioration de la valeur marchande ou productive d’un bien. 3. Expression parfois employée comme synonyme de valorisation.

     Note : 1. Cette expression est utilisée à de multiples propos et semble actuellement de plus en plus en vogue dans de nombreux documents relatifs aux patrimoines matériels et immatériels, à l’environnement ou à l’aménagement. 2. Des mises en valeur à visée essentiellement productiviste (assèchement des marais, poldérisation des littoraux, enrésinement des forêts…) ont longtemps été la norme ; les critiques émises à partir des années 1970, ont pu conduire à de nouvelles formes de mise en valeur plus respectueuses des fonctionnements naturels (maintien en eau des zones humides, diversification des peuplements forestiers…). On en vient même maintenant à préconiser la mise en valeur écologique de certains milieux par compensation de la mise en valeur économique d’autres milieux. 3. Par ailleurs, depuis ces mêmes années 1970, les tendances concernant la mise en valeur des œuvres d’art, des collections et des monuments font la part belle aux innovations techniques, informatiques et scénographiques (réorganisation des présentations, sophistication des jeux de lumière, 3D…), pour proposer des mises en scène replaçant les visiteurs au centre des préoccupations. La diversification des offres de tourisme s’appuie souvent sur la mise en valeur du site, du cadre bâti et des savoir-faire locaux, à travers des publications, festivals, routes gastronomiques, fêtes médiévales…

     V. A. : aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine, conservation, labellisation, mise en patrimoine, patrimonialisation, préservation, requalification, revalorisation, signe de qualité, valeur biologique, valeur écologique, valeur patrimoniale.

     Dom. : agron. — anthr. soc. — archéol. — archit. — art viv. — bx arts — biol. — cult. — dr. — écol. — écon. — envir. — ethn. — génét. — géogr. — géol. — hist. — ling. — muséol. — paléont. — patrim. — prot. nat. — sociol. — sc. pol. — tour.

 

 

MUSÉUM, n.m.

     Déf. : Institution scientifique assurant l’acquisition, la conservation et l’exposition de collections consacrées aux sciences naturelles, sur lesquelles s’appuient des activités de recherche, d’enseignement et d’expertise.

     Note : En France, le Muséum national d’histoire naturelle de Paris comprend également des collections vivantes (jardins botaniques, zoos), des collections ethnographiques et des fonds documentaires (iconographie, archives, bibliothèques).

     V. A. : aquarium, arboretum, herbier, insectarium, jardin botanique, ménagerie, palmarium, patrimoine animal, patrimoine animalier, patrimoine faunique, patrimoine faunistique, patrimoine naturel, patrimoine végétal, type, vivarium.

     Dom. : agron. — anthr. soc. — archéol. — biol. — cult. — écol. — envir. — ethn. — génét. — géol. — hist. — muséol. — paléont. — patrim. — prot. nat. — tour.

 

 

NATURE ORDINAIRE, n.f.

     Déf. : 1. Appellation générique donnée aux éléments de la biodiversité considérés naguère par les spécialistes comme banals, communs, habituels et sans autre intérêt particulier que de constituer une part de l’environnement naturel indispensable au fonctionnement et à la dynamique des écosystèmes. 2. Par extension, espace, milieu ou écosystème – qu’il soit urbain ou rural, végétalisé ou minéral, terrestre ou aquatique – caractérisé par la présence quasi exclusive de tels éléments de la biodiversité et par l’absence de taxons rares, protégés ou à fort potentiel patrimonial.

     Note : 1. La prise en compte des espaces de nature ordinaire en tant que tels (talus herbeux de bords de routes, terrains vagues urbains…), ainsi que des éléments banals ou communs qui composent cette nature ordinaire (oiseaux communs, abeilles, « mauvaises » herbes…), est relativement récente (début des années 1990) dans les sphères de l’écologie. Il y a là comme une « redécouverte » de tout un pan du monde vivant souvent délaissé, par l’opinion publique comme par les décideurs, au profit de taxons et d’écosystèmes plus rares, fragiles ou emblématiques, nécessitant des efforts de protection. 2. Employer l’expression « nature ordinaire » souligne bien ce basculement du regard et de la pensée : « ordinaire » est ici l’antinomie de « extraordinaire ». Ce qualificatif souligne combien il importe de reconsidérer la protection de la nature en acceptant de reconnaître du naturel et de la diversité là où auparavant on ne voyait que de l’anthropique et de la banalité, ce qui nécessite d’envisager une gestion diversifiée et une approche systémique des mosaïques paysagères. 3. Parce qu’elle offre des cadres de vie et des paysages familiers pourvoyeurs de ressources pour les personnes qui les côtoient, et qu’elle peut faire tampon avec des lieux où se développent des écosystèmes patrimoniaux plus rares ou plus spécialisés, on attribue parfois à la nature ordinaire un rôle dans la protection de ces derniers. 4. L’intégration de plus en plus fréquente d’éléments de nature ordinaire dans l’aménagement d’espaces verts publics traduit un changement de paradigme dans l’art des jardins et nécessite une information pour sensibiliser les riverains et les visiteurs promeneurs. Par ailleurs le suivi de la nature ordinaire se prête particulièrement bien à des démarches de science collaborative, voire d’écologie citoyenne. Cette revalorisation de la nature ordinaire semble paradoxalement tendre vers une certaine forme de patrimonialisation.

     V. A. : aire protégée, biologie de la conservation, développement durable, écologie du paysage, petit patrimoine.

     Dom. : agron. — anthr. soc. — art.viv. — biol. — écol. — écon. — envir. — géogr. — patrim. — prot. nat.

 

 

OBJET DE COLLECTION, n.m.

     Déf. : Terme générique désignant tout objet naturel ou fabriqué, ancien ou non, qui, en raison de considérations artistiques, historiques, scientifiques, culturelles, sociales, politiques, voire affectives, ou bien par curiosité ou effet de mode, a été détourné de son utilité première pour en faire l’un des éléments d’une collection.

     Note : 1. Toutes sortes de choses, y compris les plus futiles ou banales, peuvent devenir des objets de collection (ex. : étiquettes de fromages, objets publicitaires, porte-clés…). 2. Tout objet de collection, au-delà de son éventuel intérêt patrimonial, peut avoir une valeur marchande estimée sur sa rareté, son exemplarité, son originalité, sur la notoriété de son ancien détenteur ou sur le seul fait d’être issu d’une ancienne collection reconnue. 3. Il existe un marché des objets de collections, notamment dans des commerces tels que des magasins d’antiquités ou de brocante, ou dans des manifestations telles que des salons spécialisés (ex. : salon de la carte postale ancienne…), foires (ex. : foire aux timbres) ou bourses (ex. : bourses au minéraux…). 4. La Loi Musée de France de 2002 stipule que, dès lors qu’il est dans une collection publique, un objet de collection devient inaliénable.

     V. A. : artefact, bouquiniste, cabinet de curiosités, chine, collectionnisme, collectionnite, œuvre d’art, objet d’art, pièce de collection, salle des ventes, spécimen, valeur patrimoniale.

     Dom. : agron. — archéol. — archit. — art viv. — bx arts — biol. — cult. — dr. — écon. — envir. — ethn. — génét. — géogr. — géol. — hist. — muséol. — paléont. — patrim. — sociol. — sc. pol. — tour.

 

 

OBJET GÉOLOGIQUE, n.m.

     Déf. : Terme générique polysémique s’appliquant à toute entité géologique élémentaire (ou individualisable dans un système géologique complexe), par opposition à site géologique ou phénomène géologique.

     Note : 1. Les objets géologiques sont de natures et de dimensions variées : une roche, un minéral, un fossile, voire un affleurement, une strate, un gisement minier, une faille… 2. L’expression et la notion ne relèvent pas de la géologie classique mais sont apparues dans les années 1980 avec l’informatisation des inventaires et le développement des bases de données et des systèmes d’information géographique. Elles correspondent aussi à l’émergence de l’idée de patrimoine géologique dans les années 1990. On parle donc d’objets géologiques surtout en lien avec les prélèvements d’échantillons sur le terrain, la gestion de collections particulières, muséales ou de recherche et les mesures de protection à prendre à leur égard.

     V. A. : géoconservation, géodiversité, géopatrimoine, géopréservation, géosite, géotope, lithothèque, monument naturel, naturalia, objet botanique, objet géologique remarquable, objet naturel, objet zoologique, trésor fossile.

     Dom. : archéol. — archit. — bx arts — dr. — écon. — envir. — géogr. — géol. — hist. — muséol. — paléont. — patrim. — prot. nat. — tour.

 

 

OENOTOURISME, n.m.

     Syn. : tourisme vitivinicole, n.m.

     Déf. : Forme de tourisme centrée sur les particularités des produits et patrimoines des contrées viticoles.

     Note : 1. Si les vins sont évidemment l’offre phare de l’œnotourisme, celui-ci vise aussi à la valorisation des terroirs, des vignobles, des caves dont ils sont issus, ainsi que des paysages, de l’architecture, des traditions culturelles, de la gastronomie et plus généralement de l’art de vivre qui leur sont associés. 2. Outre les visites de caves (et parfois des vignobles) et les dégustations, l’œnotourisme repose souvent sur la mise en place de routes des vins, de musées ou d’écomusées du vin, de centres d’information et de documentation (souvent appelés « maisons du vin ») ; peuvent aussi être proposées diverses manifestations telles que des foires ou salons du vin, des ventes aux enchères, des stages d’initiation à l’œnologie, ainsi que des fêtes ou des festivals (notamment en janvier pour la Saint-Vincent – patron des vignerons – ou à l’automne pour célébrer les vendanges…). 3. L’intérêt économique de l’œnotourisme est double : il permet aux producteurs d’accroître sensiblement le volume de vente directe de leurs vins auprès d’une clientèle ciblée en quête de sensation et de plaisir et, aux autres acteurs socioprofessionnels des territoires concernés (hôteliers, restaurateurs, commerçants, artisans, musées…), de proposer leurs prestations à ladite clientèle. 4. L’engouement qu’a provoqué l’œnotourisme pour les patrimoines viticoles a certes contribué à leur préservation et leur entretien et entraîné l’émergence d’une architecture spécifiquement liée au développement des domaines vinicoles et des chais. Il a pu parfois conduire à des mises en scène patrimoniales à l’authenticité réinventée.

     V. A. : Appellation d’origine contrôlée, patrimoine œnologique, patrimoine vinicole, patrimoine vinique, patrimoine viticole.

     Dom. : agron. — anthr. soc. — archit. — art viv. — cult. — écon. — envir. — géogr. — hist. — muséol. — patrim. — tour.

 

DA LAGE Antoine[1], GIRAULT Yves[2], JUHÉ-BEAULATON Dominique[4], LUXEREAU Anne[3], ROBBE Pierre[2], ROUSSEL Bernard[2]

1: Espaces, Nature et Culture, UMR 8185 CNRS/Paris Sorbonne Université

2: Patrimoines Locaux et Gouvernance, UMR 208 MNHN/IRD

3: Éco-Anthropologie et Ethnobiologie, UMR 7206 CNRS/MNHN/université Paris Diderot

4: Centre Alexandre Koyré, CNRS/MNHN/EHESS